Église Saint-Valentin de Saint-Avit (81242) dans le Tarn (81) , proche de Dourgne

Photo du 26 juillet 2009:
Photo du 24 mars 2008:
Lire : http://www.lauragais-patrimoine.fr/PATRIMOINE/EGLISES%20CANTON%20DOURGNE/MASSIP010.htm

Très peu d’éléments d’archives permettent de retracer l’histoire de l’édifice. Ils ne remontent pas au-delà du XVIIIe siècle, où les grandes modifications de l’église ont déjà certainement été réalisées.

 

En 172513 l’assemblée consulaire vote plusieurs réparations: « Il convient de faire à l’église du présent lieu, premièrement paver avec de grosses briques bonnes et bien conditionnées la nef de la dite église avec la chapelle de saint Fabien et saint Sébastien et celle de saint Georges, le tout avec du bon mortier franc, fait avec de la chaux, du sable de rivière… et le couvert de la dite église… et raccommoder l’entrée de l’église ». Jacques Bousquet obtient l’adjudication le 23 mai 1725, et au mois de décembre il est délibéré que le travail à été exécuté « selon les règles de l’art ».

En 1735 l’église à besoin d’être crépie et des réparations sont nécessaires au clocher ainsi qu’au « vestibule »14. Un bail est conclu avec François Pech pour la somme de 220 livres. Mais les travaux ne sont certainement pas exécutés car à l’occasion de la visite de l’évêque Nicolas de Malezieu en 1747, il est demandé un devis, celui de Jean Mandoul est retenu pour 470 livres. IL est prévu de « paver le bas du dit porche avec de petits cailloux, plus de recrépir le clocher… l’entière nef et chapelles en dehors et blanchir le dedans de l’église… et aussy de faire une fenêtre à la chapelle Saint Georges du côté du midy en pierre de taille 15… à la chapelle Saint Georges, faire un arceau avec deux pièces de chêne pour se conformer à l’arceau qui est à la chapelle Saint Fabien, plus de remettre les portes de l’entrée de l’église… et finalement remettre la croix du bout du clocher enchâssée dans une pierre de taille ».

A la veille de la Révolution « les murailles ont perdu leur aplomb et le couvert tombe en vétusté, le clocher menace une prochaine chute », mais rien ne permet d’affirmer l’exécution des travaux.

La salle au-dessus du porche a été érigée entre 1850 et 1853. Le devis du 18 mai 1850 dressé par Barthe architecte, s’élève à 299,80 francs16. IL s’agit en fait d’aménager une salle de mairie et d’archives, car lors de la construction du porche un espace suffisant à été laissé, afin de pouvoir bâtir une salle ultérieurement17.

La sacristie est de 1873. Une délibération du CONSEIL_MUNICIPAL du 1er janvier de cette année prévoit la démolition de l’ancienne, afin d’en établir une sur le même emplacement prolongée de deux mètres. L’approbation du sous-préfet est donnée dans une lettre du 27 août 187318. L’annexe en symétrie est certainement une adjonction contemporaine de la sacristie.