Barroso chez Goldman Sachs

En passant

Cela laisse l’impression que les banques sont un grand système de recyclage à homme politique, avant lui il y avait eu Mario Draghi. Le tweets qui me semble le plus intelligent: « Que  devienne salarié officiel de Goldman Sachs à Londres, c’est plutôt un progrès, ça met fin à des années de travail au noir … »

L’europe des lobbying a encore frappé …

Une fois de plus la loi sur le secret des affaires nous a fait prendre conscience du pouvoir des lobbying. Les seules personnes à avoir médiatisé sont Nicole Ferroni et Elise Lucet.

Voici la vidéo de Nicole Ferroni :

C’est la honte pour nos responsables politiques européens (surtout Constance Le Grip), à l’exception des Verts. Il faut dire que les Verts c’est spécial comme groupe pas un jour sans qu’il y ait une personne qui ne parte ou une personne qui fasse du racolage passif au chef du gouvernement pour l’intégrer 😉 .

On peut lire aussi ses articles : Le pouvoir du lobbying en Europe: un rapport tire la sonnette d’alarme. et aussi UNION EUROPÉENNE : LES LOBBIES FONT-ILS LA LOI À BRUXELLES ? .

En 2011, 3 députés se faisaient ainsi piégés par des journalistes du Sunday Times qui, se faisant passer pour lobbyistes, leur avait fait accepter jusqu’à 100 000 euros pour faire passer des amendements.

En premier lieu sur le manque de transparence des institutions mais aussi concernant les conflits d’intérêts et la pratique dite de la « porte tournante » qui désigne le fait que des députés, fonctionnaires ou commissaires passent au lobbying une fois leur mandat ou fonction publique achevés.  » Un cabinet est venu me voir récemment pour me proposer un emploi de lobbyiste, avoue ainsi Jean Paul Gauzès. Mais il est évident que je n’accepterai jamais ce genre de fonction. Tout simplement car cela entacherait tout ce que j’ai fait pendant mon mandat « 

La seule chose à faire c’est de signer cette pétition (https://www.change.org/p/ne-laissons-pas-les-entreprises-dicter-l-info-stop-directive-secret-des-affaires-tradesecrets )  en attendant les prochaines élections européennes pour sanctionner ses politiciens.

Quand on demande la protection et la reconnaissance des lanceurs d’alertes, on obtient une loi sur le « secret des affaires » et la décoration de la légion d’honneur à des partenaires financiers. Bien vu l’aveugle …

Misère.

Attention l’Europe va se réveiller …

En passant

Voir l’article : http://m.lesechos.fr/monde/evasion-fiscale-bruxelles-maintient-la-pression-sur-les-multinationales-021657154257.htm#

Et la version vu de la gauche 🙂  : http://www.humanite.fr/les-paradis-fiscaux-ont-de-beaux-jours-devant-eux-597526

Oxfam, une ONG spécialisée dans les questions de fiscalité internationale, a fait le calcul. Selon elle, un réseau mondial de paradis fiscaux a permis aux plus riches de cacher quelques 7600 milliards de dollars. Voilà qui est plus précis, surtout si on replace ce chiffre dans le contexte d’autres informations financières qui font apparaître que le fossé entre riches et pauvres n’a jamais été aussi abyssal sur la planète.
Ainsi, selon le Crédit Suisse, 1% des plus riches du monde ont désormais accumulé plus de richesses que tout le reste de la population mondiale, soit 99%.
….

« Le fait que les négociations sur ce paquet anti-évasion fiscale se déroulent sous la présidence néerlandaise est plutôt ironique, car les Pays-Bas sont eux-mêmes un paradis fiscal, comme l’affaire Starbucks n’a pas manqué de l’illustrer. Si les Etats-Membres de l’UE, et notamment la présidence actuelle du Conseil, se résolvent effectivement à mettre fin à l’ère des paradis fiscaux, il leur faut cesser d’être hypocrites. »

Ou encore ici, avec des proposition : http://la-transition.fr/Idee/Fiche/item/pour_un_serpent_fiscal_europeen-18 

Mais quel est l’intérêt d’un tel réveil pour les Pays-Bas, l’Irlande et Bruxelles ?

Le seul pays qui semble se bouger sur le sujet c’est l’Italie : http://www.latribune.fr/technos-medias/internet/optimisation-fiscale-l-italie-reclame-plus-de-200-millions-d-euros-a-google-546575.html :

Après s’en être pris à Apple, qui a dû se résoudre à payer une amende de 318 millions d’euros en décembre, le fisc italien s’attaque à Google. La police financière de Milan a notifié, jeudi 28 janvier, aux managers de la multinationale, le « procès verbal de vérification » qui constitue le préalable nécessaire au transfert du dossier aux autorités fiscales, rapporte la presse italienne.

En France on attend le réveil de la force … à lire aussi : http://www.senat.fr/espace_presse/actualites/201207/evasion_fiscale_combien_cela_coute_il.html 

Le rapport chiffre entre 30 et 36 milliards le coût minimum pour l’Etat français de l’évasion fiscale

Misère.