Julieta (2016) de Pedro Almodovar

C’est l’histoire d’une relation mère-fille, de non-dits. Le film commence par des non-dits entre la mère et l’ancienne meilleure amie de la fille (aussi bien l’une que l’autre), puis entre la mère et son nouvel ami. Au final, on saura quels sont les non-dits de la mère et de la fille.

Le film fait retour en arrière pour expliquer la genèse de ses non-dits. Il faut attendre la moitié du film afin de saisir toute l’histoire et se refaire le pulzze …

On comprend alors que la mère a du faire un choix entre poursuivre sa vie sans sa fille ou revenir sur ses traces afin que sa fille lui transmette un éventuel courrier à son ancienne adresse. J’ai adoré le personnage de « Rossy de Palma » (Marian), fait de méchanceté et de simplicité. On ne sait pas si c’est sa simplicité qui fait qu’elle est simplement maladroite.

Madrid est magnifiquement filmé, l’appartement près de la mer a une vue magnifique, le rouge est omniprésent, du grand Almodovar. Chez Almodovar les mères sont souvent présentes et les femmes sont à l’honneur (« Volver » par exemple). Et puis à la fin du film, on doit se faire sa propre conclusion. J’attends la votre 😉

Dans le même type : non-dits et relation mère-fille difficile,  Il y a aussi

Pour finir, dans le style sur une relation père-fille avec des non-dits, il y a « Une nouvelle chance » de Clint Eastwood.  Mais c’est pas le meilleur de Clint Eastwood, c’est même le pire 😉 .

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